A la suite de saint Benoît, Patriarche de l'Occident chrétien, nous voulons retrouver nos âmes de bâtisseurs : pour vivre de l'idéal qui a construit la France, pour être chrétiens dans un monde qui ne l'est plus, nous voulons construire des commuanutés enracinées, spirituellement, moralement, culturellement, concrètement : 

• enracinés spirituellement : chacun des membres a le soin de nourrir et développer sa vie spirituelle et sa pratique religieuse. Nos activités sont accompagnées par des prêtres qui assurent la Messe traditionnelle quotidienne, les confessions, les entretiens individuels, ainsi que des formations pour approfondir sa vie spirituelle ; 

« Si ce n'est pas Dieu qui construit la maison, c'est en vain que travaillent ceux qui la construisent. - Ps. 127, 1 

• enracinés moralement : en refusant la perversion d'une société apostate, nous reconnaissons le primat de la loi naturelle et du Décalogue, et travaillons toujours plus à y conformer notre agir, pour véritablement vivre en hommes libres ;

 « La civilisation, c'est la loi naturelle et son histoire parmi les hommes. Le flux et le reflux de la civilisation et de la barbarie, c'est l'histoire de la manière dont la loi naturelle est accueillie, connue, comprise, acceptée, mise en oeuvre par l'espèce humaine. » - Jean Madiran

 • enracinés culturellement : dans une démarche de piété filiale, en nous reconnaissants héritiers d'une tradition intellectuelle et culturelle multi-séculaire, nous voulons approfondir la connaissance de l'oeuvre de ceux qui nous ont précédé, et la transmettre à nos successeurs. 

« Non, la civilisation n'est plus à inventer, ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est, c'est la civilisation chrétienne, c'est la cité catholique. Il ne s'agit que de l'instaurer et la restaurer sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l'utopie malsaine, de la révolte et de l'impiété. » -Saint Pie X 

• enracinés concrètement : nous voulons retrouver les savoir- faire de nos ancêtres, et nous rendre capables, autant que possible, de nous affranchir d'une dépendance infantilisante et avilissante envers un Etat qui n'a plus pour but le bien commun de ses membres.